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A. Manvelyan a décidé de se rendre aux autorités. Il a donc de nouveau été emmené au  centre de rétention de Vincennes.
Aleksan Manvelyan ne veut pas être considéré comme un délinquant recherché par la police. Il veut montrer sa bonne foi, montrer que sa position d'apatride n'est pas feinte.
Le Collectif Nivernais Contre l'Expulsion d'Enfants et Adolescents Scolarisés a encore une fois apporté son soutien à Aleksan et sa famille ce soir. IL continue de le faire. Ainsi il sera reçu par le préfet le 5 février (pour elle et d'autres familles). Le collectif demande à chaque citoyen ému par cette histoire d'écrire au préfet afin de demander qu'il intervienne pour y mettre fin.
Il est possible de le faire par courrier à M. le Préfet, Préfecture de la Nièvre, 40, rue de la Préfecture, 58026 NEVERS CEDEX
Par fax au 03.86.36.12.54
ou par courriel à courrier@nievre.pref.gouv.fr
Merci de nous envoyer une copie et d'indiquer si vous acceptez qu'elle soit publiée (de façon anonyme ou non).

Pétition CCFD Terre Solidaire

Commentaires

  • Gabriel MONNOT Nevers le 23 janvier 2010
    à Monsieur le Préfet de la Nièvre
    Objet : situation administrative de M. Aleksan MANVELYAN

    Monsieur le Préfet ,

    Le citoyen que je suis est interpellé et outré par la situation qui est faite à M. Aleksan MANVELYAN et sa famille composée de sa femme et de deux enfants en bas âge , dont l’aînée est scolarisée à Nevers .

    M. MANVELYAN né en Géorgie avant l’indépendance , de parents arméniens , et sa femme arménienne et azérie , ont vécu en Russie où ils ont eu à subir le racisme et les violences qui en découlent , dirigés à l’encontre des personnes d’origine caucasienne . Ceci les a amenés à fuir ce pays et à s’installer à Nevers où ils se sont intégrés sans histoire à la vie locale .

    M. MANVELYAN , sportif de haut niveau , a un avenir chez nous si les autorités administratives et judiciaires veulent bien reconnaître , ce qui est un fait , qu’il est dépourvu de nationalité légale , donc apatride .

    Placé en centre de rétention , puis libéré , il l’est à nouveau suite à l’appel que vous avez formulé et au respect par lui-même de la décision qui en a découlé , en voulant démontrer sa bonne foi eu égard à cette situation d'’apatride .

    On peut comprendre , M. le Préfet , votre position de Haut Fonctionnaire chargé d’exécuter les décisions gouvernementales même discutables . Elle ne doit toutefois pas exclure un discernement dans l’application de celles-ci en fonction de situations particulières telle que celle évoquée ici .

    Je rappelle que le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) dans les conclusions adoptées par son comité exécutif sur le cas des apatrides , a encouragé les Etats «à chercher des solutions dans le strict respect des droits humains et de l’application pertinente de la législation nationale» .

    En conclusion je vous demande , M. le Préfet , de bien vouloir appliquer ces recommandations au cas de M. MANVELYAN et sa famille , en usant du pouvoir qui est le vôtre pour leur permettre de vivre parmi nous en toute légalité et sérénité .

    Je vous remercie par avance de porter attention à ce courrier et vous prie d’agréer , M. le Préfet , mes respectueuses salutations .

  • Monsieur le Prefet,

    Nous nous permettons d'attirer votre attention sur la situation dramatique vécue par Mr Aleksan MANVELYAN, sa compagne Sona et leurs deux jeunes enfants. Vous connaissez leur histoire, et nous vous demandons de porter haut en notre nom la principe républicain de Fraternité en autorisant cette famille à vivre en France.

    Respectueux des valeurs de notre pays, et de votre fonction, nous vous faisons part de notre détermination.

    Pierre et Nicole ( 58700 Premery)

  • Monsieur le Préfet,
    Monsieur Alexan Manvelyan a été arrêté lors d’un contrôle d’identité et placé en centre de rétention le jeudi 14 janvier. Sa remise en liberté par le Juge des Libertés a été annulée par la Cour d’Appel, et Alexan Manvelyan a respecté cette décision. De lui-même il s’est rendu aux autorités et a été reconduit en Centre de Rétention. Il a dû renoncer pour cela à un match important, Alexan Manvelyan est en effet sportif et par ce biais avait trouvé sa place dans notre ville de Nevers. Il a dû laisser sa femme et ses enfants vivre dans l’angoisse de le savoir loin et enfermé.
    Il semble bien peu probable que Monsieur Manvelyan puisse être renvoyé en Russie. En effet il est né en Géorgie lorsque celle-ci faisait encore partie de l’ex- URSS. Ses parents étaient d’origine arménienne, son père militaire russe avant l’indépendance de l’Arménie n’a pu conserver son poste après la dislocation de l’URSS.
    Lorsque s’est créée la Fédération de Russie, Monsieur Alexan Manvelyan et sa famille n’ont plus eu d’existence officielle en Russie. Le racisme contre les personnes d’origine caucasienne s’est développé dans ce pays et c’est la raison pour laquelle la famille a fui. Ils ont essayé de s’installer en Géorgie, mais se sont vus rejeter car le père de Monsieur Manvelyan avait été militaire dans l’armée russe. L’Arménie ne reconnait pas Monsieur Manvelyan comme ressortissant. En Russie, ils n’ont jamais pu faire enregistrer la naissance de leur fille.
    Et c’est dans ce pays que vous voudriez qu’il retourne? La Russie le reconnaîtra-t-elle comme citoyen ?
    Il me semble injuste et absurde de faire souffrir un tel drame à une famille, en particulier aux deux enfants.
    Notre pays défend la Liberté, l’Egalité et la Fraternité, défend les Droits de l’Homme, est signataire de Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Et pourtant, sans égard pour les souffrances que cela crée, enferme et tente de renvoyer un père de famille dont le seul crime est d’avoir fui le pays où il subissait des agressions racistes, où on ne lui reconnaissait aucune existence légale, où ses enfants n’auront pas la possibilité de grandir dignement. Je ne comprends pas.
    Monsieur Manvelyan et sa femme Madame Simonyan ont noué des relations dans notre ville, leur petite fille va à l’école après avoir fréquenté la crèche, leur fils est né à Nevers. Ils ont commencé à reconstruire leur vie dans notre pays, dans notre ville. Monsieur Manvelyan a pour projet de devenir sportif professionnel
    C’est pourquoi je vous prie de leur accorder le droit de résider sur le sol français, au nom des principes de justice, d’humanité et d’accueil dont je souhaite que mon pays s’enorgueillisse encore longtemps.
    Je vous prie d’agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de ma haute considération.
    Brigitte Carlier

  • Monsieur le Préfet,

    J’ai suivi avec beaucoup d’attention les différentes informations concernant Monsieur Aleksan MANVELYAN et sa famille.

    Grand-père de cinq petits-enfants qui ont a peu près le même âge que ses deux propres enfants, j’imagine aisément le traumatisme cruel, totalement immérité et certainement indélébile qui serait le leur en cas d’expulsion vers l’un des pays de l’ex-Union Soviétique où leurs parents ont été persécutés.

    Mes petits-enfants commencent, à l’école, à apprendre les valeurs de fraternité, d’égalité, de liberté et de solidarité qui ont fait de la France un pays admiré et respecté, notamment pour son attention aux Droits de l’Homme. Quelle sera leur réaction quand, dans quelques années, ils s’apercevront que, bien loin de donner l’exemple des valeurs qu’elles prônent, les autorités de notre pays n’hésitent pas, au contraire, à sacrifier l’avenir d’enfants semblables à eux et qui ont simplement eu le tort de naître de parents victimes de guerres, de discriminations et de racisme ? Faut-il chercher plus loin que ce fossé entre le discours et la pratique l’explication de la défiance de trop de jeunes envers les administrations, les institutions, les symboles nationaux et le monde des adultes en général ?

    Suite à la décision de la Cour d’Appel en sa défaveur, M. MANVELYAN a cru bon de faire confiance aux autorités de notre pays en se rendant de lui-même aux forces de l’ordre pour un nouveau séjour en centre de rétention. Vos décisions le concernant montreront bientôt si cette loyauté, vertu bien rare par les temps qui courent, était justifiée.

    Pour toutes ces raisons, je vous prie, Monsieur le Préfet, de bien vouloir cesser d’ajouter aux malheurs déjà subis par cette famille, et de prendre rapidement à son égard une mesure de régularisation dont elle saura, j’en suis convaincu, se montrer reconnaissante.

    Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l’assurance de ma sincère considération.

    Robert MAROIS

  • Permettez ,Monsieur le Préfet que j'attire votre attention sur le sort de A. Manvelyan qui a décidé de se rendre aux autorités. Il a donc de nouveau été emmené au centre de rétention de Vincennes. Aleksan Manvelyan ne veut pas être considéré comme un délinquant recherché par la police. Il veut montrer sa bonne foi, montrer que sa position d'apatride n'est pas feinte. Je vous demande donc de permettre à cet homme de pouvoir vivre en France, dans la Nièvre à Nevers. Avec l'espoir que vous répondrez favorablement à ma requête ,je vous prie Monsieur le Préfet de bien vouloir agréer l'expression de ma respectueuse considération.

  • Monsieur le Prefet,

    Je me permets d'attirer votre attention sur la situation dramatique vécue par Mr Aleksan MANVELYAN, sa compagne Sona et leurs deux jeunes enfants. Vous connaissez leur histoire, et je vous demande de porter haut en mon nom la principe républicain de Fraternité en autorisant cette famille à vivre en France.

    Respectueuse des valeurs de mon pays, et de votre fonction, je vous fais part de ma détermination.

    AMarie Doridot

  • Monsieur le Préfet,
    Nous sommes encore au mois de janvier, il est encore temps d'
    offrir ses voeux.
    Il est d'usage en France mais je pense dans d'autres pays
    aussi de souhaiter du bonheur, de la joie !

    Avez-vous pensé à ce que vous faites vivre à cette famille ?
    qu'elle année vous leur promettez ?

    Notre président lui souhaite que l'on se penche sur notre
    identité nationale et sa signification. Si pour moi il est clair que mon
    identité nationale est en étroite symbiose avec mon identité humaine, c'est à
    dire que l'Autre est aussi important que Moi, que son bien-être m'importe autant
    le mien.

    Quelle identité nationale proposez-vous à cette maman et ses
    deux enfants ? puisque celle du père on n'en parle même pas, votre décision le
    lui en empêche.

    J'espère que cette famille qui a dû passer par des moments de
    très grandes souffrances va pouvoir se construire sereinement dans les
    prochaines années et qu'avec nous, vous y aurez contribué.

    Dans cette attente, Veuillez recevoir, Monsieur le Préfet,
    l'assurance de notre vigilance.

    Mme Edith Callait

  • Monsieur le Préfet de la Nièvre

    Alerté par le Collectif nivernais contre les expulsions d’enfants et adolescents scolarisés sur le cas de M. Aleksan Manvelyan, je tiens à lui apporter mon soutien dans le difficile moment qu’il traverse.

    Ne voulant pas être considéré comme un délinquant recherché par la police, montrer sa bonne foi, prouver que sa position d'apatride n'est pas feinte, ce monsieur s’est rendu à la police, après une première libération. De fait, il a de nouveau été emmené en centre de rétention.

    J’ai l’honneur de vous demander, Monsieur le Préfet, de reconsidérer le cas de ce père d’une enfant scolarisée dans mon école.

    Ayez l’assurance de tout mon respect.

    B.Guého

  • Monsieur le Préfet,
    Parmi toutes les histoires dramatiques de familles qui ont dû fuir leur pays et cherchent refuge sur notre sol, je suis actuellement particulièrement touchée par la situation d'Aleksan Manvelyan qui vient de se rendre aux autorités et a été reconduit pour la seconde fois au centre de rétention de Vincennes.
    Je me permets d'attirer votre attention sur la situation particulière de cette famille, dont vous connaissez l'histoire, le parcours, et l'impossible retour dans un pays qui ne les attend pas. De votre place et par votre fonction, vous pouvez faire en sorte d'aider cette famille à vivre dignement, ici dans la nièvre où une enfant est scolarisée et où son père a engagé des projets professionnels.
    Merci d'avance , Monsieur le Préfet, pour ce geste d'humanité.

  • A Monsieur Le Préfet de la Nièvre,
    Monsieur le Préfet, je me permets d'attirer votre attention sur le fait que Mr Alexan MANVELYAN est actuellement en Centre de rétention, à Vincennes, sur votre demande.
    Je le connais personnellement, ainsi que sa femme et ses deux enfants... En effet, depuis deux ans, ils participent aux cours de français, au Centre Socioculturel de la Baratte. Je peux vous assurer qu'ils sont très assidus et qu'ils s'ingénient pour la garde - entre eux - de leur petit enfant, afin que chacun puisse participer aux cours. !!!
    Cette attitude prouve bien qu'ils font tout ce qu'ils peuvent pour "apprendre"... Ils souhaitent travailler pour gagner eux-mêmes leur vie et faire vivre leur famille...MAIS... cela ils ne le peuvent pas puisqu'ils n'ont pas de papiers... Tous les recours se sont soldés par la négative.

    Je vous demande, Monsieur le Préfet de tenir compte de cette bonne volonté, vous qui savez ce qu'ils ont vécu avant leur décision de demander "Asile " en France. Nous n'allons pas continuer à leur faire vivre cette angoisse du lendemain dans un pays, comme la France, qui se dit :" Pays des droits de l'homme et de l'enfant "

    Faisant appel à votre humanité je vous prie, Monsieur le Préfet, de croire à mon respect et je vous demande de faire tout ce qui est en votre pouvoir - qui est grand - sur ce sujet précis.

    Salutations.
    Marcelle RONDEAU.

  • Monsieur le Préfet,

    Citoyen indigné, scandalisé et révolté par l’attitude des autorités françaises à l’égard de M. Aleksan MANVELYAN et de sa famille, composée de sa femme et de deux enfants en bas âge dont l’aînée est scolarisée à Nevers, je viens à mon tour attirer votre attention sur cette situation particulière.

    M. Aleksan MANVELYAN est né en Géorgie, avant que celle-ci n’acquière son indépendance, de parents arméniens. Avec sa femme, arménienne et azérie, ils ont vécu en Russie où ils ont eu à subir le racisme et les violences qui en découlent, dirigés à l’encontre des personnes d’origine caucasienne. Ceci les a amenés à fuir ce pays et à s’installer à Nevers où ils se sont intégrés sans histoire à la vie locale.

    M. Aleksan MANVELYAN a été arrêté lors d’un contrôle d’identité et placé en centre de rétention le jeudi 14 janvier. Sa remise en liberté par le Juge des Libertés a été annulée par la Cour d’Appel. Il est donc à nouveau dans le centre de rétention de Vincennes suite à l’appel que vous avez formulé et au respect par lui-même de la décision qui en a découlé, voulant ainsi démontrer sa bonne foi eue égard à cette situation d’apatride non feinte.

    M. Aleksan MANVELYAN est un sportif de haut niveau et avait trouvé par ce biais sa place dans notre ville de Nevers. Il un avenir chez nous si les autorités administratives et judiciaires veulent bien reconnaître ce qui est un fait : il est dépourvu de nationalité légale, donc apatride. Il a même dû renoncer à un match important pour son avenir. Il a dû également laisser sa femme et ses enfants vivre dans l’angoisse de le savoir loin, enfermé et sans aucune certitude sur leur vie à venir.

    Il paraît peu vraisemblable que Monsieur Manvelyan puisse être renvoyé en Russie. En effet il est né en Géorgie lorsque celle-ci faisait encore partie de l’ex-URSS de parents d’origine arménienne.

    Lorsque s’est créé la Fédération de Russie, M. Aleksan MANVELYAN et sa famille n’ont plus eu d’existence officielle dans ce pays. Le racisme contre les personnes d’origine caucasienne s’y est développé et c’est la raison pour laquelle la famille a fui. Ils ont essayé de s’installer en Géorgie, mais se sont vus rejeter. L’Arménie ne reconnaît pas Monsieur Manvelyan comme ressortissant et en Russie, ils n’ont jamais pu faire enregistrer la naissance de leur fille.

    Et c’est dans ce pays que vous voudriez qu’il retourne? De plus, la Russie le reconnaîtra-t-elle comme citoyen ?

    Il me semble injuste et absurde de faire souffrir encore cette famille et de l’exposer un tel nouveau drame, en particulier aux deux enfants.

    Notre pays défend la Liberté, l’Egalité et la Fraternité, il défend les Droits de l’Homme et est signataire de Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Pourtant, sans égard pour les souffrances que cela crée, on enferme et tente de renvoyer un père de famille dont le seul crime est d’avoir fui le pays où il subissait des agressions racistes, où on ne lui reconnaissait aucune existence légale, où ses enfants n’auront pas la possibilité de grandir dignement. Je ne conçois pas cette position comme étant juste.

  • Monsieur le Préfet,

    Notre association est indignée, scandalisée et révoltée par l’attitude des autorités françaises à l’égard de M. Aleksan MANVELYAN et de sa famille, composée de sa femme et de deux enfants en bas âge dont l’aînée est scolarisée à Nevers. Aussi, nous venons à notre tour attirer votre attention sur cette situation particulière.

    M. Aleksan MANVELYAN est né en Géorgie, avant que celle-ci n’acquière son indépendance, de parents arméniens. Avec sa femme, arménienne et azérie, ils ont vécu en Russie où ils ont eu à subir le racisme et les violences qui en découlent, dirigés à l’encontre des personnes d’origine caucasienne. Ceci les a amenés à fuir ce pays et à s’installer à Nevers où ils se sont intégrés sans histoire à la vie locale.

    M. Aleksan MANVELYAN a été arrêté lors d’un contrôle d’identité et placé en centre de rétention le jeudi 14 janvier. Sa remise en liberté par le Juge des Libertés a été annulée par la Cour d’Appel. Il est donc à nouveau dans le centre de rétention de Vincennes suite à l’appel que vous avez formulé et au respect par lui-même de la décision qui en a découlé, voulant ainsi démontrer sa bonne foi eue égard à cette situation d’apatride non feinte.

    M. Aleksan MANVELYAN est un sportif de haut niveau et avait trouvé par ce biais sa place dans notre ville de Nevers. Il un avenir chez nous si les autorités administratives et judiciaires veulent bien reconnaître ce qui est un fait : il est dépourvu de nationalité légale, donc apatride. Il a même dû récemment renoncer à un match important pour son avenir. Il a dû également laisser sa femme et ses enfants vivre dans l’angoisse de le savoir loin, enfermé et sans aucune certitude sur leur vie à venir.

    Il paraît peu vraisemblable que Monsieur Manvelyan puisse être renvoyé en Russie. En effet il est né en Géorgie lorsque celle-ci faisait encore partie de l’ex-URSS de parents d’origine arménienne.

    Lorsque s’est créé la Fédération de Russie, M. Aleksan MANVELYAN et sa famille n’ont plus eu d’existence officielle dans ce pays. Le racisme contre les personnes d’origine caucasienne s’y est développé et c’est la raison pour laquelle la famille a fui. Ils ont essayé de s’installer en Géorgie, mais se sont vus rejetés. L’Arménie ne reconnaît pas Monsieur Manvelyan comme ressortissant et en Russie, ils n’ont jamais pu faire enregistrer la naissance de leur fille.Monsieur le Préfet,


    Notre association est indignée, scandalisée et révoltée par l’attitude des autorités françaises à l’égard de M. Aleksan MANVELYAN et de sa famille, composée de sa femme et de deux enfants en bas âge dont l’aînée est scolarisée à Nevers. Aussi, nous venons à notre tour attirer votre attention sur cette situation particulière.

    M. Aleksan MANVELYAN est né en Géorgie, avant que celle-ci n’acquière son indépendance, de parents arméniens. Avec sa femme, arménienne et azérie, ils ont vécu en Russie où ils ont eu à subir le racisme et les violences qui en découlent, dirigés à l’encontre des personnes d’origine caucasienne. Ceci les a amenés à fuir ce pays et à s’installer à Nevers où ils se sont intégrés sans histoire à la vie locale.

    M. Aleksan MANVELYAN a été arrêté lors d’un contrôle d’identité et placé en centre de rétention le jeudi 14 janvier. Sa remise en liberté par le Juge des Libertés a été annulée par la Cour d’Appel. Il est donc à nouveau dans le centre de rétention de Vincennes suite à l’appel que vous avez formulé et au respect par lui-même de la décision qui en a découlé, voulant ainsi démontrer sa bonne foi eue égard à cette situation d’apatride non feinte.

    M. Aleksan MANVELYAN est un sportif de haut niveau et avait trouvé par ce biais sa place dans notre ville de Nevers. Il un avenir chez nous si les autorités administratives et judiciaires veulent bien reconnaître ce qui est un fait : il est dépourvu de nationalité légale, donc apatride. Il a même dû récemment renoncer à un match important pour son avenir. Il a dû également laisser sa femme et ses enfants vivre dans l’angoisse de le savoir loin, enfermé et sans aucune certitude sur leur vie à venir.

    Il paraît peu vraisemblable que Monsieur Manvelyan puisse être renvoyé en Russie. En effet il est né en Géorgie lorsque celle-ci faisait encore partie de l’ex-URSS de parents d’origine arménienne.

    Lorsque s’est créé la Fédération de Russie, M. Aleksan MANVELYAN et sa famille n’ont plus eu d’existence officielle dans ce pays. Le racisme contre les personnes d’origine caucasienne s’y est développé et c’est la raison pour laquelle la famille a fui. Ils ont essayé de s’installer en Géorgie, mais se sont vus rejetés. L’Arménie ne reconnaît pas Monsieur Manvelyan comme ressortissant et en Russie, ils n’ont jamais pu faire enregistrer la naissance de leur fille.

  • Monsieur le Préfet de la Nièvre,
    Vous êtes un fonctionnaire de l'Etat et vous devez donc fonctionner sans état d'âme.
    Le citoyen et militant que je suis est outré par votre manque d'humanisme, ce qui est contraire à la déclaration des droits de l'Homme.
    Nous sommes en face d'une contradiction en terme d'égalité, de nombreux dictateurs sont encore à ce jour hébergés dans notre pays sans aucun problème.
    Qu'a donc fait monsieur A.Manvelyan pour être traité de la sorte.
    Je ne vous ferais pas son historique ainsi que de sa famille qui sont parfaitement intégré sur notre sol, comme vous en êtes informé.
    Je vous prie Monsieur le Préfet de bien vouloir stopper toutes ces décisions qui ne peuvent que faire honte à la France.
    Autrement vous pouvez envoyer vos forces de l'ordre à mon domicile pour m'envoyer dans un centre de rétention car je ne suis pas français de sang.
    Il me semble que nous faisons actuellement des bonds en arrière de plusieurs décennies et que nous sommes revenus à un gouvernement des années 40 !
    Veuillez agréer Monsieur le préfet mes sincères salutations.
    Alain Sihr
    président de l'ONG "Bâtiments sans frontières Nièvre"

  • Monsieur le Préfet
    C'est aussi parce que le hasard m'a fait naître en France de parents français que je mesure la terrible injustice qui frappe M. Aleksan MANVELYAN et sa famille, et que je trouve intolérable la situation dans laquelle ils se trouvent aujourd'hui.
    Je me permets donc, Monsieur le Préfet, de joindre ma voix à toutes celles qui vous demandent instamment de bien vouloir user de votre pouvoir pour leur permettre de vivre dignement dans notre pays, au nom des principes d'humanité, de fraternité et d'accueil qui font notre identité nationale.
    Corine Belin

  • A Monsieur le Préfet de la Nièvre,

    Je me permets d’attirer votre attention sur la situation de monsieur *Aleksan Manvelyan *qui vit sous la menace d’une expulsion du territoire français.

    Cet homme a deux enfants. Son fils est né l’an dernier à Nevers. Il est donc français et de ce fait a le droit de résider sur notre territoire. A-t-on le droit de le priver de ses parents ?

    *Aleksan*, lui est né de parents arméniens, en Géorgie où les ressortissants arméniens sont persécutés. En Russie, où il avait provisoirement cherché refuge, les arméniens sont aussi menacés. Où pourriez vous expulser Aleksan, sans crainte pour son intégrité physique ?

    Aleksan fait du sport et ainsi, participe à la vie locale. De plus, pour montrer sa confiance dans l’état français, il s’est constitué prisonnier suite à votre demande de mise en centre de détention. Il fait donc des efforts pour s’intégrer dans notre pays.

    C’est pour toutes ces raisons que je vous demande d’autoriser *Aleksan Manvelyan* à résider sur notre territoire afin qu’il puisse travailler sans entrave et vivre sereinement entouré de sa famille.

    Je suis certain que vous considérerez ma requête avec bienveillance.

    Soyez assuré, Monsieur le Préfet, de mon profond respect.

  • Monsieur le Préfet,

    Nous avons été très touchés par l'arrestation d'Aleksan Manvelyan et sa mise en rétention, courant janvier. Après sa libération par le juge des libertés et votre appel de cette décision, il a choisi de retourner à Vincennes, enfermé loin de sa famille et de ses projets de sportif professionnel.

    Nous les côtoyons par le biais de l'Association Familiale Prévention et Lutte contre l'Illettrisme au Centre Socioculturel de la Baratte où ils apprennent le français avec assiduité.
    Cette famille a tissé des liens dans le voisinage et son intégration en bonne voie.
    Nous les rencontrons fréquemment dans le quartier avec leur fille ainée Mary qui fréquente l'école maternelle et leur fils Léon, né à Nevers. Mais depuis quelques mois, l'angoisse due à leur situation de "rejetés" par tous les pays où ils sont passés détériore leur santé.

    Aleksan a la possibilité de travailler et de subvenir aux besoins de sa famille, sa jeune compagne intelligente et vive saura mettre ses compétences linguistiques dans un projet professionnel.
    Pour ces raisons, nous vous demandons de régulariser leur situation afin de leur permettre de mener une vie normale.

    En régularisant les dossiers de ces personnes en manque d'identité, vous montrerez aux citoyens français que les valeurs affichées aux frontons de nos mairies sont encore actuelles et que la volonté de vivre ensemble dans une république humaniste est toujours présente.

    Dans l’espoir d’une décision réparatrice de votre part, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Préfet, l’assurance de nos fraternelles salutations.

    Joëlle et Daniel DEL ZOTTO

  • Monsieur le Préfet de la Nièvre,

    Nous sommes très inquiets de la nouvelle épreuve qui est actuellement supportée par Aleksan MANVELYAN, son épouse et ses enfants.

    Cette famille, rejetée des pays de l’ex – URSS où aucune existence légale ne leur a, et ne leur sera reconnue, vit maintenant une séparation affligeante dans notre département à NEVERS.

    Eu égard à la foi dont a fait preuve Aleksan MANVELYAN envers les autorités administratives françaises lorsqu’il est allé au commissariat pour ne pas être hors-la-loi, nous osons vous demander, Monsieur le Préfet, de bien vouloir, au nom de la fraternité de notre devise nationale, prendre une mesure de régularisation concernant cette famille très éprouvée par l’existence.

    En croyant en votre humanisme et en vous remerciant pour l’attention portée à nos quelques lignes, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de notre respectueuse considération.

  • A Monsieur le Préfet de la Nièvre,



    Je me permets de vous écrire pour vous faire part de mon inquiétude au sujet de Mr Aleksan Manvelyan, menacé d’expulsion.
    Cet homme ne peut être renvoyé dans aucun pays. Il est en effet rejeté de Géorgie, son pays de naissance, car ses parents sont arméniens. En Russie, il a déjà été agressé ainsi que sa femme, ce qui leur a valu de perdre un enfant.
    Arrivé en France en décembre 2 007 avec sa femme et sa petit fille, Aleksan Manvelyan a vu sa famille s’agrandir d’un petit garçon : cet enfant est donc français et a le droit de résider dans son pays de naissance. Expulser Aleksan Manvelyan priverait cet enfant et sa sœur de leur père, ce qui ne peut qu’entraîner des traumatismes pour ces enfants.
    Par la pratique de son activité sportive, Aleksan Manvelyan montre qu’il a le souci de s’intégrer. Respectueux des lois, il s’est même constitué prisonnier suite à votre demande de mise en rétention.
    C’est pour toutes ces raisons que je vous demande d’autoriser Aleksan Manvelyan à résider sur notre territoire, et je suis persuadée que, soucieux de préserver les droits humains de tous, en particulier des personnes opprimées, vous considèrerez ma requête avec bienveillance.
    Soyez assuré, Monsieur le Préfet de mon profond respect.

  • Ci-dessous, lettre que nous envoyons demain à M Le Préfet (enseignants et personnels municipaux de l'école Claude Tillier de Nevers, où est scolarisée Mary, la fille d'Aleksan).

    Monsieur le Préfet,

    l'équipe pédagogique (enseignants et personnels municipaux) de l'école souhaite vous faire part de son inquiétude et de son opposition au traitement de la situation de M Aleksan Manvelyan, parent d'élève à l'école Claude Tillier de Nevers.

    En effet, sa petite fille, Mary, est scolarisée depuis la rentrée scolaire de septembre 2009, en classe de Toute Petite Section, et depuis l'arrestation de son papa, ne fréquente plus l'école alors que l'implication de la famille dans la scolarité de son enfant, était importante et efficace.

    Mary est une enfant fragilisée par les événements vécus par sa famille.
    Grâce à l’école, elle retrouve un certain équilibre. C’est un lieu stable avec une équipe pédagogique, un emploi du temps régulier, des apprentissages qui lui permettent de découvrir, s’épanouir, se socialiser (objectifs principaux de l’école maternelle en particulier de la TPS/PS).
    De plus, elle entre avec envie et progresse dans la maîtrise de la langue française.
    Tout ceci avec la participation des parents qui sont proactifs dans le suivi de la scolarité de leur fille.
    Ce suivi régulier des progrès de leur enfant, la volonté régulière d'échanger avec la maîtresse ou le directeur, leur participation à la coopérative scolaire démontrent l'intérêt qu'ils portent à l'éducation de leur fille, en particulier celui pour l'école, lieu de savoir, de socialisation et d'intégration.

    Nous vous demandons donc de prendre en considération ces éléments afin que Mary puisse retrouver une situation d'élève normale : celle d'un enfant dont le papa et la maman sont ensemble pour assurer son éducation. Mary doit pouvoir compter sur ses deux parents avec elle pour grandir.

    Nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet, en l'assurance de notre profond respect.

  • A Monsieur le Préfet de la Nièvre,

    Je me permets d’attirer votre attention sur la situation de monsieur *Aleksan Manvelyan *qui vit sous la menace d’une expulsion du territoire français.

    Cet homme a deux enfants. Son fils est né l’an dernier à Nevers. Il est donc français et de ce fait a le droit de résider sur notre territoire. A-t-on le droit de le priver de ses parents ?

    *Aleksan*, lui est né de parents arméniens, en Géorgie où les ressortissants arméniens sont persécutés. En Russie, où il avait provisoirement cherché refuge, les arméniens sont aussi menacés. Où pourriez vous expulser Aleksan, sans crainte pour son intégrité physique ?

    Aleksan fait du sport et ainsi, participe à la vie locale. De plus, pour montrer sa confiance dans l’état français, il s’est constitué prisonnier suite à votre demande de mise en centre de détention. Il fait donc des efforts pour s’intégrer dans notre pays.

    C’est pour toutes ces raisons que je vous demande d’autoriser *Aleksan Manvelyan* à résider sur notre territoire afin qu’il puisse travailler sans entrave et vivre sereinement entouré de sa famille.

    Je suis certain que vous considérerez ma requête avec bienveillance.

    Soyez assuré, Monsieur le Préfet, de mon profond respect. René GIRARD

  • Monsieur le Préfet,

    Responsable du Service Diocésain de la Pastorale des Migrants je connais personnellement Mr. Aleksan MANVELYAN, son épouse Sona, et ses deux enfants :
    Mary, née le 02-04-2007 en Russie, et Léon né à Nevers le 10-01-2009.
    Je peux témoigner que depuis qu’ils sont à Nevers, ils n’ont posé aucun problème de voisinage … et que ce sont des gens honnêtes et courageux : Aleksan est un sportif capable d’une carrière professionnelle que la Fédération Française de Boxe est prête à lui proposer. Son retour volontaire en rétention n’atteste-t-il pas son courage et son respect de l’autorité française ?
    Sona, son épouse, puisqu’ils sont mariés depuis le 6 août 2003 selon le rite de l’Eglise Chrétienne Apostolique d’Arménie, a montré en très peu de temps sa capacité et sa volonté d’apprendre le français.
    Après tout ce que cette famille a déjà subi comme épreuves douloureuses du fait des guerres, des haines racistes et des pouvoirs totalitaires des politiques, au nom de quoi pourrait-on justifier d’en ajouter ?
    Puisque tout semble prouver, même si l’OFPRA ne l’a pas reconnu, que Mr. Aleksan Manvelyan ne pourra être extradé vers aucun autre pays, et que sa fille Mary n’a pu être inscrite sur aucun registre d’état civil de quelque pays que ce soit, et qu’ils devront donc être reconnus apatrides, pourquoi ne pas leur permettre dès maintenant de vivre en famille ici, chez nous, où la population les a déjà adoptés ?
    Puisque vous êtes le représentant de la nation française, nous vous serions très reconnaissants de ne pas ternir la réputation de notre pays qui peut, à juste titre, s’honorer de porter haut le respect de la dignité des personnes, y compris des enfants. Comme vous nous tenons aux valeurs de notre république. Liberté, Egalité, Fraternité ne peuvent pas, et ne doivent pas, n’être que des mots inscrits aux frontons de nos Mairies. C’est pourquoi, moi-même et beaucoup d’autres Nivernais attendent de vous, Monsieur le Préfet, et du Pouvoir que vous représentez, autre chose que le mépris et l’oppression dont ils ont déjà été trop victimes, autre chose que l’éloignement d’un époux de son épouse, d’un père de ses enfants…
    Dans l’espoir que vous accepterez de reconsidérer votre décision à leur égard, afin qu’ils puissent vivre heureux ensemble au milieu de leurs amis et connaissances, je vous prie, Monsieur le Préfet, d’agréer l’expression de mes respectueux sentiments.

  • Monsieur le Préfet,

    Au nom du groupe des élu(e)s communistes et apparentés de Nevers, je vous demande de bien vouloir examiner la situation de M. A. Manvelyan, actuellement retenu au Centre de Rétention de Vincennes.

    M. Manvelyan est apatride, né en Géorgie de parents arméniens. Aucun Etat ne le considère donc comme l’un de ses ressortissants. Dans de tels cas, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) encourage les Etats à chercher des solutions « dans le strict respect des droits humains et de l’application pertinente de la législation nationale».

    M. Manvelyan, déjà envoyé en Centre de Rétention le 14 janvier, a été libéré une première fois par le juge des libertés avant que la Cour d’Appel ne casse cette décision. Dans cette situation, sûr de son bon droit, il a de lui-même décidé de se rendre au Commissariat.

    Aujourd’hui, ses deux enfants en bas-âge sont donc privés de leur père, dans des conditions qu’ils ne peuvent évidemment pas comprendre. Personne ne peut méconnaître la souffrance qu’une telle séparation impose à une famille qui a déjà suffisamment souffert de l’exclusion et des discriminations.

    M. Manvelyan et son épouse ont commencé à reconstruire leur vie dans notre pays, dans notre ville de Nevers où leur fils est né et où leur fille, après avoir fréquenté la crèche, est scolarisée. Par ailleurs, ils sont toujours en attente d’une décision du tribunal administratif de Dijon concernant leur asile en France.

    La situation de cette famille neversoise retient toute l’attention des élus neversois que nous sommes. Aussi nous vous demandons, M. le Préfet, de bien vouloir autoriser le retour de M. Manvelyan à Nevers pour que l’on puisse examiner sereinement sa situation et celle de sa famille. Chaque heure qui passe fait endurer à toute cette famille une souffrance inutile, à laquelle il est urgent de mettre un terme.

    En vous remerciant de l’attention que vous porterez à ce courrier, nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet, à l’expression de notre plus haute considération.

    Pour le groupe
    des Elu(e)s Communistes
    et Apparenté(e)s de Nevers

    Didier BOUROTTE

  • Monsieur le Préfet,

    J’appartiens au Collectif Nivernais contre l’Expulsion d’enfants et d’adolescents scolarisés. Je m’informe au quotidien de cette situation dramatique et tiens à attirer votre attention sur la vive émotion que suscite la situation de M.Aleksan MANVELYAN actuellement en centre de rétention à Vincennes.
    Je suis père de cinq enfants et je mesure les effets psychologiques désastreux sur ce jeune et sa petite famille, éloigné brutalement des siens. Ce jeune qui n’est ni un délinquant ni un voyou puisqu’il s’est rendu de lui-même.
    Permettez-moi de vous dire que notre administration donne trop souvent l’impression d’une attitude sans pitié, pouvant briser des vies, sans état d’âme, donnant malheureusement une triste image de notre pays des Droits de l’Homme.
    Face à de telles pratiques, il est heureux que des citoyens réagissent, d’ailleurs pacifiquement, devant les grilles de la « République ». Sachez, Monsieur le Préfet, qu’il y a aussi de nombreux concitoyens sensibilisés sur cette affaire, qui ne manifestent pas, mais qui n’en pensent pas moins ! Ils souhaitent, comme nous, que la mesure de rétention de M.MANVELYAN soit levée dès que possible et qu’il soit doté d’un titre de séjour.
    Je constate aussi que notre Etat républicain donne aussi une autre mauvaise image, à savoir qu’il est plus réactif pour ce genre de situation dramatique que pour prendre à bras le corps les graves problèmes d’emploi et de chômage dans notre département.
    Je vous remercie à l’avance de l’attention positive que vous voudrez bien porter à l’argumentation de la délégation du Collectif Nivernais le 5 février 2010 sur ce cas et les autres qui vous seront présentés.
    Dans cette attente, recevez, Monsieur le Préfet, l’expression de mes salutations distinguées.

  • Monsieur le Préfet,

    Une nouvelle fois, dans la Nièvre, les droits de l’Homme sont malmenés, c’est pourquoi je souhaite attirer votre attention sur la situation dramatique que vivent M. Aleksan MANVELYAN et sa famille, dont deux jeunes enfants.
    Qu’a fait ce jeune homme pour se voir traiter ainsi ? Etre né ailleurs qu’en France, dans un pays qui le traite mal, lui et sa famille, qui n’a pas voulu enregistrer la naissance de sa petite fille. Son fils dernier né, lui, est né en France, va-t-on, lui, si petit, le séparer de son père ? Qui a-t-elle lésée cette famille ? S’est-elle mal conduite ?
    L’action de M.MANVELYAN de se rendre, plaide pour lui. C’est un jeune homme digne, qui s’en remet à la justice française, qui se demande pourquoi on le renverrait et……..dans quel pays ? Tous les citoyens nivernais qui l’ont côtoyé parle de son courage, de son désir de s’intégrer pleinement, en apprenant depuis un certain temps notre langue, en exerçant ce métier sportif qui lui convient, comment pourriez-vous anéantir tous ces efforts, au nom de quelle logique ?
    Monsieur le Préfet, j’ose espérer que vous reviendrez sur votre décision et que vous accorderez à ce jeune homme et à sa famille le droit de résider sur le sol français, au nom des principes de justice, d’humanité et d’accueil dont je souhaite que mon pays s’enorgueillisse encore longtemps.
    Je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, à l’assurance de mes salutations distinguées.

  • Monsieur le Préfet,

    Voilà maintenant deux semaines, Aleksan Manvelyan était conduit une première fois en centre de rétention à Vincennes. Après une libération rapide, vous avez souhaité faire appel de la décision du juge des libertés, appel que vous avez gagné.
    Aleksan n'a pas voulu se terrer : il ne se considère pas comme un malfrat. Il souhaite seulement pouvoir vivre sur notre territoire avec sa famille.
    Vous connaissez sa situation : il est inexpulsable, sa famille a besoin de lui, sa fille fréquente l'école de la République, son fils est né en France, il montre depuis son arrivée en France la volonté de participer à la vie de la cité...
    Tous ces arguments vous ont déjà été énoncés.
    Il ne vous reste plus qu'un pas à faire pour régulariser Aleksan et sa famille.

    C'est pourquoi, Monsieur le Préfet, je vous invite à reconsidérer votre position et à prendre la décision qui s'impose : la régularisation d'Aleksan Manvelyan.

    Je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, en l'assurance de mon profond respect.

    Jean-Yves Demortière

  • Monsieur le Préfet,


    Soucieuse de l’avenir de Mr Manvélyan, je me permets de vous demander de bien vouloir octroyer une autorisation de séjour à cette famille ; en effet, les épreuves que la vie leur a réservées jusqu’alors m’inclinent à penser que leur présence à Nevers est vitale au sens propre du terme.

    Monsieur Manvélyan ne sera reconnu par aucun pays comme l’un de ses ressortissants ; sa mise en rétention prive un homme de sa liberté alors qu’il ne pose aucun  problème d’ordre public.

    Que de souffrances inutiles pour chacun des membres de cette famille auxquelles vous êtes le seul à pouvoir mettre un terme, décision qui fera honneur au droit à vivre en famille, conformément à la Convention Internationale des Droits de l'Enfant.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur le Préfet, mes respectueuses salutations.

    Pascale Bertin

  • Monsieur le Préfet,

    Très préoccupée par la problématique de la famille Manvélyan, je me permets d'attirer votre attention sur la situation inextricable dans laquelle elle se trouve.

    Je vous demande de bien vouloir faire preuve de bienveillance en leur accordant un titre de séjour.

    Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, mes respectueuses salutations.

    Violaine Magnin. Besançon

  • Monsieur le Préfet,


    J'ai dû laisser passer quelques jours après la deuxième arrestation de Mr Manvelyan afin que les termes de ce courrier soient emprunts du respect et de la considération que je vous dois.

    En effet, comment ne pas se laisser submerger par l'émotion provoquée par le placement en rétention de ce père de deux enfants en bas âge, par l'abattement suscité par le désarroi de leur mère, enfin par la colère induite par l'acharnement consistant à le rechercher dès sa libération?

    Que dire enfin de la honte qui me gagne lorsqu'au moment d'une réflexion sur notre identité, j'imagine le peu de considération pour notre pays que suscitent à l'étranger les arrestations injustes et arbitraires. Celles-ci relèguent dans les livres d'histoire notre image de pays des Droits de l'Homme, notre présent contribuant, par contre, à nous éloigner de plus en plus de l'idéal d'humanisme dont firent preuve nos aînés.

    Vous seul, Monsieur le Préfet, avez le pouvoir de remettre cet idéal au goût du jour, en prenant pour Mr Manvelyan, la seule décision que par ailleurs, le bon sens impose : le rendre à sa famille.

    Dans l'attente de cet heureux et légitime dénouement, je vous prie d'agréer, Monsieur le Préfet, l'expression de mes sentiments respectueux.

    Jean-Pierre Magnin

  • Monsieur le Préfet ,

    La citoyenne que je suis est particulièrement préoccupée et heurtée par la situation d’Aleksan MANVELYAN.
    Placé en centre de rétention, puis libéré sur ordre de justice, Monsieur MANVELYAN y a été reconduit, après s’être lui-même livré aux autorités afin de ne pas être traité comme un délinquant. Ce sportif de haut niveau a un avenir et des projets en France et à Nevers. Père de deux enfants en bas âge, dont un est scolarisé à Nevers, sa famille doit faire face à un sérieux traumatisme, celui d’un père, d’un mari, ôté des siens comme un criminel qu’il convient de mettre à l’écart de la société.

    Dans un pays, affichant encore aujourd’hui le respect des droits de l’Homme, parfois discutables, et prônant des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, je ne peux être qu’interpellée Monsieur le Préfet, par le sort de Monsieur MANVELYAN et de sa famille.
    Je m’adresse à vous qui, en tant que haut fonctionnaire de l’état, pouvez empêcher de nouveaux malheurs à cette famille, et leur permettre de se construire, facilitant leur intégration...
    Ainsi, Monsieur MANVELYAN et sa famille pourront, s’enorgueillir à leur tour, de parler de Leur Identité Nationale.

    Faisant appel à votre humanité je vous prie, Monsieur le Préfet, de croire à mon respect et je vous demande de faire tout ce qui est en votre pouvoir - qui est grand - sur ce sujet précis.

    M. THELY

  • Monsieur le Préfet,



    Citoyenne indignée par l’attitude des autorités françaises à l’égard de M. Aleksan MANVELYAN et de sa famille, composée de sa femme et de deux enfants en bas âge dont l’aînée est scolarisée à Nevers, je viens à mon tour attirer votre attention sur cette situation particulière.

    M. Aleksan MANVELYAN est né en Géorgie, avant que celle-ci n’acquière son indépendance, de parents arméniens. Avec sa femme, arménienne et azérie, ils ont vécu en Russie où ils ont eu à subir le racisme et les violences qui en découlent, dirigés à l’encontre des personnes d’origine caucasienne. Ceci les a amenés à fuir ce pays et à s’installer à Nevers où ils se sont intégrés sans histoire à la vie locale.

    M. Aleksan MANVELYAN a été arrêté lors d’un contrôle d’identité et placé en centre de rétention le jeudi 14 janvier. Sa remise en liberté par le Juge des Libertés a été annulée par la Cour d’Appel. Il est donc à nouveau dans le centre de rétention de Vincennes suite à l’appel que vous avez formulé et au respect par lui-même de la décision qui en a découlé, voulant ainsi démontrer sa bonne foi eue égard à cette situation d’apatride non feinte.

    M. Aleksan MANVELYAN est un sportif de haut niveau et avait trouvé par ce biais sa place dans notre ville de Nevers. Il un avenir chez nous si les autorités administratives et judiciaires veulent bien reconnaître ce qui est un fait : il est dépourvu de nationalité légale, donc apatride. Il a même dû renoncer à un match important pour son avenir. Il a dû également laisser sa femme et ses enfants vivre dans l’angoisse de le savoir loin, enfermé et sans aucune certitude sur leur vie à venir.

    Il paraît peu vraisemblable que Monsieur Manvelyan puisse être renvoyé en Russie. En effet il est né en Géorgie lorsque celle-ci faisait encore partie de l’ex-URSS de parents d’origine arménienne.

    Lorsque s’est créé la Fédération de Russie, M. Aleksan MANVELYAN et sa famille n’ont plus eu d’existence officielle dans ce pays. Le racisme contre les personnes d’origine caucasienne s’y est développé et c’est la raison pour laquelle la famille a fui. Ils ont essayé de s’installer en Géorgie, mais se sont vus rejeter. L’Arménie ne reconnaît pas Monsieur Manvelyan comme ressortissant et en Russie, ils n’ont jamais pu faire enregistrer la naissance de leur fille.

    Et c’est dans ce pays que vous voudriez qu’il retourne? De plus, la Russie le reconnaîtra-t-elle comme citoyen ?

    Il me semble injuste et absurde de faire souffrir encore cette famille et de l’exposer un tel nouveau drame, en particulier aux deux enfants.

    Notre pays défend la Liberté, l’Egalité et la Fraternité, il défend les Droits de l’Homme et est signataire de Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Pourtant, sans égard pour les souffrances que cela crée, on enferme et tente de renvoyer un père de famille dont le seul crime est d’avoir fui le pays où il subissait des agressions racistes, où on ne lui reconnaissait aucune existence légale, où ses enfants n’auront pas la possibilité de grandir dignement. Je ne conçois pas cette position comme étant juste.


    Monsieur Manvelyan et sa femme Madame Simonyan ont noué des relations dans notre ville, leur petite fille va à l’école après avoir fréquenté la crèche, leur fils est né à Nevers. Ils ont commencé à reconstruire leur vie dans notre pays, dans notre ville. Monsieur Manvelyan a pour projet de devenir sportif professionnel.

    On peut comprendre, M. le Préfet, votre position de Haut Fonctionnaire chargé d’exécuter les décisions gouvernementales même discutables. Elle ne doit toutefois pas exclure un discernement dans l’application de celles-ci en fonction de situations particulières telle que celle évoquée ici.

    Je vous rappelle que le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) dans les conclusions adoptées par son comité exécutif sur le cas des apatrides, a encouragé les Etats «à chercher des solutions dans le strict respect des droits humains et de l’application pertinente de la législation nationale».

    Notre pays défend des valeurs de fraternité, d’égalité, de liberté et de solidarité qui ont fait de la France un pays respecté, notamment pour son attention aux Droits de l’Homme. Quelle peut être notre réaction quand nous nous apercevons que, bien loin de donner l’exemple des valeurs qu’elles prônent, les autorités de notre pays n’hésitent pas, au contraire, à sacrifier l’avenir d’enfants semblables aux nôtres, et qui ont simplement eu le tort de naître de parents victimes de guerres, de discriminations et de racisme ?

    La citoyenne que je suis est interpellée et outrée par le sort fait à cette famille, déjà lourdement blessée. Aussi, je vous remercie par avance de porter attention à ce courrier en usant du pouvoir qui est le vôtre pour leur permettre de vivre parmi nous en toute légalité et sérénité et vous prie d’agréer, M. le Préfet, mes respectueuses salutations.

    Pascale BARATHON

  • Merci à tous

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