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  • Victoire

    La nouvelle que nous attendions depuis le 18 avril (jour ou nous retrouvions nombreux devant le commissariat de Nevers)est enfin arrivée. Patrick N'Zinga peut rester en France et ne risque plus pour l'instant l'expulsion et peut continuer ses études.

    Ainsi que Viviane. Ces deux jeunes, les plus immédiatement menacés doivent recevoir des papiers pour un an.

    C'est bien sûr une victoire mais aussi la reconnaissance du bien-fondé de nos actions. C'est enfin la prise en compte par les services de l’Etat de situations personnelles, ce que nous demandions depuis toujours.

    Notre action ne s’arrêtera pas là et nous continuerons à demander de respecter les droits humains. Nous sommes tous des citoyens qui ne pouvons supporter de voir des jeunes et leurs parents vivre le cauchemar de l'expulsion dans des pays où leur sécurité n’est pas assurée.

    Dans la Nièvre d’autres cas restent à régler.

    Afin de les exposer, de discuter des suites de la circulaire du 13 juin alors qu’une nouvelle rentrée scolaire s’effectue, afin d’envisager de nouvelles actions et d’exiger la régularisation des dernières situations connues, nous invitons tous les nivernais à une rencontre

    le mercredi 30 août à 18 heures

    à la bourse du travail (7ème étage).

     


  • PATRICK, VIVIANE ET LES AUTRES, LEUR PLACE EST PARMI NOUS !

    Face aux expulsions d’enfants et de jeunes majeurs scolarisés, la mobilisation a parcouru la France entière. Cela a conduit N. Sarkozy à annoncer l’étude desdossiers au cas par cas. Cette annonce n’est qu’illusion dans la mesure où elle ne concerne que les familles d’enfants scolarisés et s’accompagne de quotas : seuls 30% des dossiers connaîtront une suite favorable. La situation des jeunes majeurs, tout aussi dramatique, n’est pas prise en compte : Patrick, Viviane etles autres…ont été invités à quitter le territoire.
    Patrick est né au Congo. Il a vécu et fui la guerre civile et la misère, ne laissant derrière lui aucune famille en vie. Arrivé en France il y a trois ans, il a été accueilli dans un établissement pour mineurs. Il a manifesté son désir de s’intégrer, a repris ses études etvient d’obtenir son BEP dans le but de s’occuper de personnes âgées. Il est inscrit pour la rentrée au lycée professionnel de Château-Chinon pour obtenir une qualification supérieure.Viviane est née à Madagascar, l’un des dix pays les plus pauvres du monde. Elle est arrivée il y a deux ans en France sans connaître le français, elle a aujourd’hui en poche un BEP tertiaire et poursuivra sa formation dans l’agglomération neversoise.Ils ne sont pas seuls, ce sont deux cas parmi d’autres…

     

    Pour donner à ces jeunes majeurs le droit de poursuivre leurs études, pour mettre en échec cette politique qui ruine la vie qu’ils construisent aujourd’hui

    VENEZ MANIFESTER DEVANT LA PREFECTURE
    le mercredi 30 août à 17 heures 30

     

    « Ils sont nos élèves, les copains de nos élèves ou de nos enfants. Nous ne les laisserons pas expulser vers un pays qu’ils ne connaissent pas ou plus ! »