Gardé en rétention !

Ce matin, le juge des libertés et de la détention de Rennes a confirmé la rétention de Serguei Asatorian.

Sa compagne remercie de tout coeur les personnes qui se mobilisent pour essayer d'obtenir sa libération. Nous étions encore plus nombreux que lundi devant la préfecture. Mercredi nous serons encore plus (18 heures).

Pour Serguei, sa compagne, ses 3 enfants qui ont besoin de leur père.

L'envoi de lettres au Préfet nous paraît à nouveau judicieux.

Vos messages à M. le Préfet ici (merci de nous envoyer une copie de votre message pour diffusion).

 

Serguei

Monsieur ASATORIAN Serguei est en France depuis plus de 7 ans.

Arrêté par la police nivernaise vendredi matin 26 octobre 2007, il fut conduitle même jour en centre de rétention à Rennes, sans avoir pu prévenir son avocat.

Il est parti de chez lui à 15 ans a vécu seul dans la rue en Russie, sans argent, sans famille. Il était jusqu’à ce jour avec sa compagne et ses troisenfants à Imphy ; la troisième est née il y a seulement 15 jours.
Serguei aurait du au moins bénéficier d'une carte de séjour pour étranger malade. Il avait en ce sens gagné son appel au Tribunal d’appel de Dijon il y a 2 ans. Les multiples promesses d'embauche et l'attestation des restos du coeur où il a donné bénévolement son travail dans l'atelier maraîchage laisse bien augurer de son avenir professionnel.
Serguei n'ayant plus de famille dans son pays d’origine,sa compagne et ses enfants ont besoin de lui, ici, en France.

Ce soir une quarantaine de personnes étaient devant la préfecture.
Serguei passe demain à 8 h. devant le juge en appel de la décision de rétention.
Nous avons pris le parti de revenir demain soir à 18 heures avec des bougies.
Venez nombreux.

 Ci-dessous la pétition à imprimer et à nous renvoyer (fsu 58 bourse du travail, 2, bd P. de Coubertin 58000 Nevers

petition.pdf

Journée de solidarité avec les étrangers

Le samedi 20 octobre à Nevers, comme partout en France, des citoyens ont donné de leur temps pour faire réfléchir d'autres citoyens sur la question de l'immigration.

Au moment où ADN, rafles, peur de la police sont au coeur des débats, les membres du Collectif ont voulu interpeller la population en lisant quelques textes dans la rue derrière des chaises vides représentant le risque que vivent au quotidien les jeunes scolarisés nivernais que le collectif soutient et aide.

 
Une trentaine de membres du collectif ont ainsi  fait plusieurs arrêts (marché Saint Arigle, place Saint Sébastien et place Guy Coquille) rappelant l'appel du collectif (de janvier 2006), revenant sur les derniers faits marquant de la chasse aux sans-papiers, lisant quelques extraits de lettres ayant été envoyées au préfet lors de la mise en rétention d'Hamza il y a un peu moins d'un mois.

Merci aux passants quiont fait une pause pour nous écouter, qui ont pris le petit papier donnant l'adresse de ce blog et l'adresse de notre liste de diffusion (n'hésitez pas à vous y inscrire pour recevoir les informations en direct). Nous avons aussi invité à notre prochaine réunion le jeudi 6 décembre à 18 herues (7ème étage de la bourse du travail).

 

 Lire aussi sur le site du Journal du Centre