Déterminés pour Hamza

Hamza sait que des nivernais pensent à lui et cela l'aide à tenir. Ce soir nous étions encore devant la préfecture pour que les choses bougent pour lui.
La famille d'Hamza et les membres du Collectif attendent toujours la réponse du préfet sur la demande de libération formulée pendant l'audience de mercredi avec son directeur de cabinet. Les arguments apportés à cette occasion demandent réponse et celle-ci se fait attendre.

Hamza pourrait être en ce moment dans sa classe, avec ses camarades pour continuer sa formation professionnelle.
Hamza pourrait être en ce moment avec sa famille (à qui la justice marocaine l'a confié). Il pourrait partager avec eux ce mois de Ramadan.
Au lieu de cela il est seul, enfermé, dans une ville inconnue pour lui et lointaine.

Pour qu'il revienne,
Rendez-vous mardi à 18 heures devant la préfecture

Notre détermination ne faiblira pas. Nous ne nous résignerons pas. Nous n'accepterons pas cette politique ignominieuse.

Vous pouvez adresser vos messages à M. le Préfet ici (merci de nous envoyer une copie de votre message).

Nous serons fiers si le quota nivernais n'est pas atteint.

Signez la pétition pour Hamza

Pour le voir pleurer de bonheur !

Hamza Moujane est toujours au Centre de Rétention Administrative de Strasbourg.  La mobilisation continue devant les grilles de la Préfecture chaque soir à 18h00.

Vendredi, Hamza s'est effondré au téléphone, la famille accuse très mal le coup, surtout qu'elle ne peut lui rendre visite étant donnée la distance. Aucun n'imaginait en arriver là.

En effet, il a été confié par Kafala ( gros problèmes de santé des parents) à une de ses tantes (française et marocaine vivant à Nevers) et est entré inscrit sur son passeport en 2003, sans problème au passage des douanes.

Or, les 2 arguments motivant le refus de titre de séjour et le rejet du recours contre l'O.Q.T.F. (Obligation de Quitter le Territoire Français) sont la présence des parents au Maroc et l'entrée irrégulière, ce qui est faux.

Sa tante, par ignorance des formalités, n'a pas fait valider la délégation d'autorité parentale à temps. Sa soeur de 15 ans est aussi à Nevers pour les mêmes raisons, mais la kafala a été validée : elle a donc obtenu un D.C.E.M. (Document de Circulation pour Enfants Mineurs). Pourquoi un traitement différent entre un frère et une soeur ? 

Trois tantes, un oncle, des cousins vivent aussi à Nevers depuis une vingtaine d'années.

 Un recours a été fait auprès du T.A. (Tribunal Administratif) de Dijon qui l'a rejeté ; un appel à la C.A.A. (Cour d'Appel Administrative) de Lyon est en cours.

Hamza est très discret, lui et sa famille n'admettaient pas l'idée qu'il puisse être reconduit. Il n'avait voulu informer ni ses amis, ni ses  professeurs de sa situation ; c'est pourquoi, malgré les avertissements, il s'était rendu, en toute bonne foi, à la convocation du Commissariat le 12/09.

Pétition à imprimer et à nous renvoyer (FSU 58 bourse du travail, 2 bd P. de Coubertin, 58000 Nevers)

prochain rendez-vous : lundi 15 septembre à 18 heures

Nous serons encore là vendredi !

Hamza a pu contacter par téléphone sa famille et confirmé sa présence au centre de rétention. Il attend de passer devant le juge des des libertés et de la détention (ce qui devrait se faire demain).

A Nevers 350 personnes étaient aujourd'hui à la Porte de Paris  pour réclamer le retour du jeune lycéen. Ses amis, ses camarades de classe, sa famille et tous les citoyens que cette politique de l'exclusion, de quota au mépris de l'Humain répugne.

 Ils ont décidé de revenir demain, à la même heure (18 heures), au même endroit (préfecture) pour obtenir un peu d'humanité. Pour que la France cesse d'engendrer des drames. Pour qu'au contraire elle construise une solidarité entre les peuples.