Les prochaines mobilisations

15ème jour de rétention : Sergueï est toujours hospitalisé, mais aurait changé de service.
C'est long pour Sergueï, sa famille, ceux qui le soutiennent. C'est intolérable! Le gouvernement, et ses représentants n'attendent qu'une chose : que nous baissions les bras. Alors :
Soyons nombreux lundi 12 novembre à 18h00 devant la préfecture (la délégation fera le compte rendu de son entrevue avec Mme Nicolitch.)
Á 16h45, ce même lundi, devant le collège d'Imphy quelques personnes se retrouveront pour distribuer des tracts et informer.
(Ceux et celles qui souhaitent se joindre à eux, peuvent en informer Jimmy Derouault pour éventuellement organiser un co-voiturage)

PS : Dans l'article paru au journal du centre de vendredi, certaines informations sont erronées : Sergueï n'a jamais été condamné pour des délits graves, seulement des délits mineurs, conséquences de sa détresse et de la situation précaire dans laquelle il est maintenu depuis 7 ans.



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13ème jour de rétention pour Sergueï

Ce soir, il est toujours à l'hôpital, déprimé, avec comme perspective le retour au centre de rétention, une fois que le médecin le jugera "apte".
Aujourd'hui son fils Gricha a eu peur d'aller au collège.
Cet après midi, Marie, sa fille de 2 ans, appelait PAPA, dès que quelqu'un frappait à la porte.
Monsieur Hortefeux a fait ses comptes : 18 000 expulsions réussies... Il en reste 7000 à faire d'ici la fin de l'année. Faites le calcul pour les 2 mois à venir !
Combien de drames faudra-t-il encore pour qu'il daigne lever les yeux de sa calculette et comprendre qu'il s'agit d'êtres humains en détresse ?

Pour continuer de résister à cette politique inhumaine, pour continuer d'apporter notre soutien à Sergueï et sa famille :
retrouvons-nous devant la préfecture
demain encore
vendredi 9 novembre à 18h00
Qu'il pleuve ou qu'il vente, avec des parapluies et des bougies.

Une délégation sera reçue lundi après midi par Madame Nicolitch (directrice de la réglementation des collectivités locales) pour défendre la situation de la famille Asotérian.

Le drame de Serguei et sa famille

Serguei est toujours sous le contrôle du préfet.
Après sa sortie des services psychiatriques dans lesquels il avait été placé après sa tentative de suicide, il avait été hier réarrêté par la police et renvoyé au centre de rétention de Rennes.
Aujourd'hui, Serguei, ne supportant pas ce qui lui arrive, s'est de nouveau coupé les veines. Il a été renvoyé aux urgences.
Pour exiger que la famille Asatorian (dont l'ainé pourra demander la nationalité française prochainement) obtienne le droit de construire leur vie dignement et plus paisiblement, le collectif a l'intention de demander une audience auprès du service de la préfecture chargé du dossier.
Le collectif appelle les citoyens que cette situation révolte à se rassembler devant les grilles de la préfecture mercredi à 18 heures.
Le collectif appelle à continuer d'envoyer des lettres au préfet.