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  • Nous serons encore présents lundi.

    Nous étions une cinquantaine devant la préfecture vendredi soir pour demander que cesse le drame imposé à la famille de Sergueï Asotérian, qu'il puisse rejoindre sa famille et obtienne enfin un titre de séjour. Des bougies ont été allumées.
    Sergueï, après son geste de desespoir, a été hospitalisé dans un service de psychiatrie à Rennes. Personne n'a pu le contacter pour le moment.
    Pour continuer de dire que nous n'acceptons pas le sort réservé à Sergueï, sa compagne et leurs trois enfants, nous appelons tous ceux qui le peuvent, à venir à nouveau
    * lundi 5 novembre à 18h00 devant la préfecture*

    ** avec des bougies et des lampes de poche.

     

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    Une pétition est en ligne sur le site de RESF.

    Continuez d'écrire au Préfet

  • Il faut continuer pour Serguei !

    Les nouvelles de Serguei Asatorian ne sont pas bonnes :
    - Le préfet annonce qu'il n'a pas l'intention de renoncer à l'expulsion.
    - Ses enfants vivent désormais cachés, dans l'angoisse, et l'ainé qui était au collège d'Imphy sera surement déscolarisé et en tout cas traumatisé. La France l'a fait passé d'une joie immense d'avoir une nouvelle petitie soeur à la détresse de perdre son père.
    - Serguei a fait une tentative de suicide au centre de rétention. C'était prévisible au vu de ses antécédents et du désespoir dans lequel il est.
    La France ne peut pas fermer les yeux éternellement sur le sort des étrangers qui arrivent sur son sol. Notre pays ne peut pas choisir les étrangers dont il aurait soit-disant besoin (en oubliant qu'elle en prive alors les pays d'où viennent ces travailleurs) et laisser pour compte les autres au prétexte qu'ils ne servent à rien.
    La situation en Azerbaijan a fait l'objet d'un rapport (Displaced then discriminated against — the plight of the internally displaced population, juin 2007, http://web.amnesty.org/library/index/engeur550102007) dans lequel Amnesty International met l’accent sur un ensemble de pratiques qui se traduisent par une discrimination et une ségrégation à l’encontre des personnes.

    * Les personnes déplacées à l’intérieur du pays sont contraintes par le système d’enregistrement du lieu de résidence à avoir une adresse fixe pour pouvoir bénéficier d’une aide et de prestations sociales, alors que ce système a été aboli de droit dans la Constitution azerbaïdjanaise. Dans les zones urbaines aisées, les permis de résidence sont difficiles à obtenir sans payer de pots-de-vin.
    * De nouveaux logements pour personnes déplacées ont été construits dans des zones invivables parce qu’isolées et pauvres, condamnant leurs habitants à l’isolement et à la ségrégation.
    * Les personnes déplacées n’ont pas été consultées au moment où des décisions ayant un impact direct sur leur vie ont été prises, comme ce fut le cas pour décider du lieu où seraient construits leurs nouveaux logements.
    * Les personnes déplacées sont systématiquement encouragées à considérer leur situation comme temporaire, ce qui ne les incite pas à chercher à s’intégrer ni à s’installer définitivement ailleurs dans le pays.


    Dans ces conditions comment peut-on envisager le retour d'un homme, séparé de sa famille, dans un pays dans lequel il n'a plus d'attaches et où il n'a aucune chance de pouvoir refaire sa vie ?
    Pour que l'espoir ne s'éteigne pas, le Collectif Nivernais contre l'Expulsion des Enfants et Adolescents Scolarisés appelle à un nouveau rassemblement le vendredi 2 novembre à 18 heures devant la préfecture. Exigeons du préfet qu'il revienne sur sa décision et entende les voix de la raison.